On dit souvent qu'avec des "si" on peut refaire le monde. Ainsi soit-il. Si je devais me contenter de cette insinuation, je me sentirai sûrement mieux. Mais on ne se refait pas d'une question inaccomplie. J'ai remarqué, il est temps, que j'ai beau passer par tous les chemins existants, tant que je n'aurai pas répondu à mes questions je stagnerais. Et si l'herbe était plus verte chez le voisin ? Et si j'étais moins curieuse ? Et si on voulait mon bonheur, qu'en seraient-ils de mes choix ? Et si je mettais la barre moins haute, en serais-je plus épanouie ? On ne se refait pas parce qu'avec des "si" on peut refaire le monde. Finalement, et si ce que j'avais envie, c'était de refaire le monde ? Et si je me trompais ?
J'attends. J'attends que quelqu'un me dise, droit dans les yeux, "Je crois en toi, vas y.". Je peux attendre longtemps, je sais. Respectueusement j'ai des retours de "C'est pas beau de réclamer", et puis "c'est pas beau de forcer les gens à dire ce qu'on veut entendre". Alors j'attends qu'on cesse de me dire "Tu es sûr ?" "Capable, toi ?" Et si j'en attendais trop des autres ?
J'attends. J'attends que quelqu'un me dise, droit dans les yeux, "Je crois en toi, vas y.". Je peux attendre longtemps, je sais. Respectueusement j'ai des retours de "C'est pas beau de réclamer", et puis "c'est pas beau de forcer les gens à dire ce qu'on veut entendre". Alors j'attends qu'on cesse de me dire "Tu es sûr ?" "Capable, toi ?" Et si j'en attendais trop des autres ?
- On est jamais mieux servit que par soit même.
"Faire une seule chose à la fois, en y prêtant attention,
c'est déjà de la pleine conscience."
c'est déjà de la pleine conscience."